Paris sportifs et casino en hausse, recul du poker pour bwin.party

Bwin a présenté ses résultats pour l’exercice 2012, qui montrent une performance solide dans les paris sportifs, le casino, les jeux et les business émergents, et un déclin du segment du poker en ligne.

Bwin.party affiche des résultats nets en baisse à 768,9 M€ contre 795,8 M€ en 2011. Les paris sportifs et le casino se portent bien, contrairement au poker en ligne.

Les paris sportifs en hausse

Bwin.party a enregistré une hausse de ses revenus nets sur le segment des paris sportifs, passant de 259,7 M€ en 2011 à 262,8 M€ l’an dernier. Si l’EURO 2012 a suscité de nombreux paris, d’autres facteurs, tels que l’introduction d’une taxe de 5% sur le chiffre d’affaires en Allemagne, le plus gros marché du groupe, ont fait chuter le nombre de paris dans le pays au second semestre 2012. La fermeture de bwin au Danemark au 1er janvier 2012 a également impacté le total des sommes pariées par rapport à l’année précédente. A noter que l’offre de live betting de bwin.party a enregistré une croissance de 60% en termes de nombre d’évènements ouverts aux paris par rapport à l’année précédence. L’offre mobile a également connu une belle croissance de 81% à 37,2 M€. Le mobile est placé au cœur de la stratégie de développement du groupe, qui envisage de lancer une nouvelle application de paris sportifs mobile courant 2013.

Croissance du casino et des jeux

Le casino affiche également une croissance de ses revenus nets à 268,8 M€ contre 262,7 M€ l’année précédente. Les montants pariés ont progressé de 5% alors que le groupe a fermé ses activités au Danemark, ainsi que ses activités de machines à sous en Espagne le 6 juin dernier. Notons que le nombre de joueurs a chuté de 4% par rapport à l’année précédente, qui avait été boostée par une belle performance en Italie au second trimestre suite au lancement du casino en ligne, ainsi que du casino sans téléchargement sur bwin.com.

Recul du poker en ligne

Le segment du poker en ligne a quant à lui vu ses revenus nets chuter de 209,7 M€ à 173,8 M€. De mauvais résultats qui s’expliquent notamment par des conditions difficiles sur plusieurs marchés dont l’Italie, ainsi que sur les marchés en .com avec la régulation de nouveaux marchés et les taxes inhérentes. Le marché espagnol a également moins important que prévu, alors que le marché italien a chuté. Le groupe a pris plusieurs mesures l’an dernier afin de redynamiser ce segment et lancera une nouvelle version de PartyPoker en 2013.

Développements stratégiques en 2012

En 2012, le groupe bwin.party a réalisé un certain nombre d’objectifs. En effet, le groupe a signé un partenariat avec la United Auburn Indian Community, l’un des opérateurs de casino leaders en Californie afin de positionner pour la future légalisation des jeux en ligne dans l’état, a mis en place sa stratégie de social gaming en Europe, avec le lancement d’une nouvelle unité : Win, a finalisé la vente d’Ongame à Amaya, a étendu ses droits de streaming vidéo portant sur les championnats de football principaux à l’Espagne et à l’Allemagne, a signé un partenariat avec le Groupe Partouche en Belgique pour avoir accès au marché régulé belge, a signé un accord avec Zynga pour lui fournir des jeux en argent réel de poker et de casino au Royaume-Uni et a signé un partenariat portant sur les jeux en ligne et les paris sportifs avec Manchester United.

Des perspectives de développement en 2013

« La majeure partie de l’année dernière a été focalisée sur l’intégration. Cet effort se poursuivra en 2013. Cette année, nous nous attacherons à transformer notre business à travers l’innovation. Nous dynamisons notre offre avec des mises à jour de produits. Nous étendons également notre portée vers les mobiles et les medias sociaux. Nous voulons maximiser nos performances opérationnelles et financières, a commenté Norbert Teufelberger, CEO de bwin.party au moment de l’annonce des résultats. Notre stratégie reste inchangée, mais nous ne nous appuyons pas uniquement sur l’innovation pour revenir à la croissance. Nous accélérons les changements en nous tournant vers des marchés régulés et en passe d’être régulés. Nous nous positionnons pour un lancement aux Etats-Unis, où les jeux en ligne pourraient être régulés à un niveau inter-état dans les 12 mois à venir. En même temps, nous changeons notre approche des marchés en .com en nous focalisant sur un nombre de clients moins important mais plus qualitatifs. Nous simplifions notre business, en switchant de « volume » à « valeur », car nous sommes persuadés que cela nous permettra de renforcer notre efficacité opérationnelle ».